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Amhrán A Leabhair
17 novembre 2007

Le soleil se levait

R_veries

 

Le soleil se levait sur ta peau blanche et nue,
Faisait jouer les ombres, sensuelles, ingénues.
Je regardais ton corps, alangui près de moi,
Le silence de l’aube, le froissement des draps…

 

Tes seins me regardaient, souriaient de mon trouble,
Je traçais de mon doigt le dessin de leurs courbes,
Mes mains qui hésitaient à te toucher vraiment,
Tes yeux qui s’entrouvraient et invitaient l’amant.

 

Sur tes lèvres bientôt un sourire glissait,
Je suivais du regard ta main qui s’éveillait,
Se lovait tendrement dans l’ombre de tes cuisses,
Caresse mutine, provocante et complice.

 

J’approchais mon visage de la douce moiteur
Et goûtais sur ma langue l’humide chaleur.
Ton bassin ondulait au rythme du plaisir,
Ton ventre m’appelait dans tes flots de désir.

 

Je sculptais de mes mains les formes de ton corps,
M’attardais sur tes seins, les caressais encore,
Et semblais m’amuser de leurs pointes durcies,
Comme tu te cambrais d’envies inassouvies.

 

Tu m’enchaînais alors entre tes jambes ouvertes,
Je me perdais en toi, mon amante offerte.
Mes lèvres à ta bouche s’étaient mariées
Et mon corps enfiévré, à ton ventre épousé.

 

Tes bras qui m’enserraient, me faisaient un étau
Tes ongles s’enfonçaient au milieu de mon dos,
Puis ta voix qui chavire, et ton souffle, et le mien,
Et nos yeux qui se cherchent et s’embrasent sans fin…

 

La tête reposée sur ton épaule nue,
Je caresse ta peau en méandres connus,
Emerveillé encore devant tant de beauté.
Depuis longtemps déjà le soleil s’est levé.

 

Enkeli © 2007


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