Si j'étais moi
Je découvre au matin, cet être sans reflet,
Cet abîme absolu, sans limites connues,
D'un sombre recouvert de pensée enfilées,
Sans suite logique, sans sens, même ténu.
Je découvre au matin, l'être sans apparence.
Et sans raison aucune, il tend vers moi sa main,
Doucement il frôle la mienne, dans l'absence,
Grimaçant de douleur, sous l'effort inhumain.
Et comme une brulure, elle s'élance en lui,
Elle possède tout de ce rien qui compose
L'inexistence de cet être reproduit.
Elle possède tout de ce rien qui explose.
Je découvre au matin, un voile de brouillard.
Je l'essuie, l'efface, et j'observe le miroir.
Et pour les curieux, j'ai été fouiné sur youtube, après avoir écrit mon texte et suis tombée sur un clip de la chanson qui m'a inspiré. Je vous invite a aller le voir, parce qu'il correspond beaucoup mieux que mon image...
Pour visionner, c'est ici
(Je n'ai pas directement mis la vidéo pour ne pas ralentir le chargement de la page du blog)
Emerald